Pourquoi de plus en plus d’écoles choisissent le financement participatif

Diversifier ses financements : un enjeu vital pour les écoles

En 2025, le monde éducatif est confronté à une transformation profonde : transition écologique, intégration du numérique, lutte contre le décrochage scolaire, inclusion renforcée… Autant de défis qui poussent les écoles à innover, mais aussi à trouver de nouvelles sources de financement.

Comment financer une salle numérique, un potager pédagogique ou encore un programme d’inclusion sans dépendre uniquement de subventions publiques ? Comment engager la communauté autour d’un projet éducatif porteur de sens ?

Les financements publics sont souvent limités, difficiles à obtenir ou peu adaptés aux projets innovants, notamment lorsqu’une école souhaite expérimenter de nouveaux modèles pédagogiques ou repenser son organisation. Ces projets « hors cadre » peuvent peiner à obtenir l’appui de l’État ou des collectivités, car ils sortent des standards habituels. Selon l’Institut Montaigne, près de 70 % des projets éducatifs innovants ne trouvent pas de financement public direct en France (source : Institut Montaigne, 2023).

Le financement participatif émerge alors comme une solution agile, communautaire et adaptée à l’éducation.

Depuis plusieurs années, le financement participatif s’impose comme un levier efficace pour les écoles, qu’elles soient publiques, privées, indépendantes ou alternatives. Ce mode de financement permet de mobiliser rapidement une communauté : apprenant·es, éducateur·rice·s, partenaires, familles ou citoyen·nes engagé·es, autour d’un projet concret et porteur de sens.

Quelques chiffres clés :

• • En France, le financement participatif a permis de lever 2,3 milliards d’euros en 2023, en hausse de 10 % par rapport à 2022. (Source : Financement Participatif France)
  • Parmi ces projets, plus de 500 étaient à visée éducative, avec une progression de 35 % en deux ans.
  • Aux États-Unis, près de 20 % des écoles indépendantes ont recours au financement participatif pour soutenir leurs projets, selon EdSurge (2023). Le crowdfunding y est intégré de façon croissante comme un pilier du modèle économique éducatif, notamment pour financer des initiatives spécifiques ou des programmes innovants.
  • Au Royaume-Uni, des écoles alternatives ont levé plus de 5 millions de livres en 2023 via des campagnes de crowdfunding, selon UK Crowdfunding Association.

1. Une réponse aux contraintes budgétaires

Avec la baisse ou la stagnation des dotations publiques, de nombreuses écoles doivent innover pour diversifier leurs revenus. Le financement participatif offre une alternative souple, adaptée à des projets de toute taille, du plus local au plus structurant.

Pour les écoles dites « innovantes » ou alternatives, qui proposent des pédagogies nouvelles ou des modèles éducatifs différents, le financement public peut s’avérer difficile d’accès, voire inexistant. Ces établissements, qui sortent des sentiers battus, peinent souvent à obtenir des subventions ou à être reconnus par les guichets classiques. Une enquête de SynLab (2024) montre que 62 % des écoles innovantes ont renoncé à des projets faute de financement public. Le financement participatif représente alors une solution accessible, rapide et adaptée pour concrétiser leurs projets.

2. Un levier de mobilisation et de communication

Lancer une campagne, c’est aussi fédérer une communauté autour d’un projet éducatif : familles, apprenant·es, éducateur·rice·s, bénévoles, partenaires… Tous peuvent s’engager en contribuant financièrement, mais aussi en diffusant la campagne, en partageant leurs idées ou en participant à sa mise en œuvre.

3. Une validation du projet par le terrain

Réussir une campagne, c’est souvent le signe que le projet répond à un besoin réel et qu’il suscite l’adhésion. Pour les directions d’écoles ou fondateur·rice·s, c’est une forme de preuve sociale qui renforce la légitimité du projet.

My Moojo : une solution dédiée à l’éducation

My Moojo est la première plateforme dédiée exclusivement au financement participatif éducatif. Elle accompagne écoles, associations, éducateur·rice·s et porteur·se·s de projets dans leur levée de fonds, avec un suivi personnalisé à chaque étape.

Contrairement aux plateformes généralistes, My Moojo s’adresse uniquement à des projets pédagogiques, avec une communauté engagée et des outils pensés pour l’éducation.

Des écoles accompagnées par My Moojo

Quels projets peuvent être financés par le crowdfunding ?

• Création d’une école innovante (inclusion, ouverture culturelle, numérique…)
• Actions solidaires et citoyennes (soutien à des associations)
• Achat de matériel éducatif (kits scientifiques, outils numériques…)
• Aménagement d’espaces pédagogiques (potager, bibliothèque, salle de jeux…)
• Création de modules ou programmes innovants (programmation, robotique, langues…)
• Projets d’inclusion et accessibilité (matériel adapté aux élèves en situation de handicap, dispositifs contre le décrochage scolaire)

Ainsi que tout projet qui soutient l’innovation et l’engagement éducatif.

Quels avantages pour les écoles ?

Crowdfunding et éducation : une tendance appelée à durer

Le financement participatif s’impose comme un modèle complémentaire, souple et participatif, parfaitement adapté aux enjeux de l’éducation moderne. Il répond à une double exigence : autonomie financière et engagement communautaire.

Là où les modèles économiques classiques éprouvent leurs limites, le crowdfunding offre aux écoles une capacité d’agir rapide, de mobiliser les parties prenantes et d’ancrer leurs projets dans le tissu local. C’est une solution qui répond aussi bien aux besoins immédiats qu’à une vision de long terme de l’école, connectée à son territoire et à ses enjeux.

📣 Lancez votre campagne avec My Moojo !

Prêt·e à financer votre prochain projet éducatif ? 

Le financement participatif est-il compatible avec les écoles publiques ?

Oui, si le projet est porté par une coopérative scolaire, une association de parents ou d’enseignant·es. Les dons peuvent être déductibles fiscalement.

Quels types de contreparties offrir aux contributeurs ?

Accès à des ateliers, remerciements personnalisés, ressources pédagogiques, kits d’activités, etc.

Combien de temps dure une campagne de financement ?

Généralement entre 30 et 45 jours.

Combien peut-on récolter en moyenne ?

Entre 1 000 et 15 000 euros selon l’ampleur du projet et la mobilisation locale.